Y'a les grands moments, tu sais.
Ceux qu'on oublient pas, qui restent tout entiers en nous. Ceux qu'on peut revoir en qualité HD à chaque instant : avec les images, les sons, avec le vent sur la peau et la lumière dans les yeux... Avec les sensations, les émotions, les sentiments...
Y'a les grands instants, comme ça, tu sais.
Comme certains baisers, comme certains regards.
Comme les arbres et chacune de leurs feuilles dans le vent.
Comme certains soleils couchants, l'extase et les larmes...
Y'a les grands instants, ceux qui révèlent. Qui sont plus que ce qu'ils ne paraissent. Qui sont les points et les espaces entre eux.
Derrière le baiser : l'Amour,
Derrière le regard : la Vie,
Derrière l'Arbre : l'Homme,
Derrière le soleil qui se couche : Tout...
C'est plus grand que nous et ça illumine.
Y'a les grands instants, comme ça, tu sais, ils sont tellement forts qu'ils laissent un vide parfois. C'est tellement beau, c'est tellement clair...
On se croit bénis...
Et tout à coup, plus rien.
La vie.
Alors on repart.
On prend le métro, la voiture.
On va au boulot, on marche, on court, on réfléchit, on calcule, on écrit...
Et puis on doute.
On s'dit que c'était pas réel, ça, avant?
Si?
On cherche des traces, des restes, des témoignages...
Et on erre pendant des jours parfois, comme en manque tu sais.
Et puis.
Et puis.
Et puis c'est fou.
Crois-moi, c'est fou !
On le retrouve.
C'est notre regard.
Qu'il a emprunt.
On le retrouve dans le quotidien...
Il est le thé fumant du matin qui réchauffe les mains.
Il est l'attente que ça refroidisse pour le déguster.
Il est l'impatience qui nous pousse, et on se brûle les lèvres.
Il est la première gorgée...
Il est partout !
Dans le chant des grillons qu'on redécouvre après l'hiver. On avait oublié !
Dans le gratin qui sort du four, dans le jus de la mangue qui coule sur nos mains. Et ça colle. Et on râle autant qu'on aime, parce que ça colle mais que c'est bon.
Dans le ronron du chat sur les genoux. Le câlin qu'il fait pour avoir de la pâtée, et moi qui fais semblant de croire qu'il ne le fait que par amour
Dans le "bonjour" de la boulangère, et on sait si elle va bien à la façon dont elle nous le dit.
Parfois elle le lance, comme ça, comme elle jetterait une miette à un pigeon... Et parfois, aussi, elle le donne et se donne en même temps, comme si elle avait assez de joie, aujourd'hui, pour la partager...
Ça paraît bête, ça paraît rien et pourtant c'est le tout qui revient !
C'est les "ptits moments"...
On dirait qu'ils révèlent le reste, tu sais... Tout ce qu'on croyait irréel, fantasmé... Mais qui s'est finalement inscrit dans le vrai...
Alors la vie c'est quoi?
Ben c'est les deux, mon bon monsieur.
Tu sais...
La lumière qui éclaire.
Et le visible pour être éclairé.
Et nous pour voir...
Non?
Ceux qu'on oublient pas, qui restent tout entiers en nous. Ceux qu'on peut revoir en qualité HD à chaque instant : avec les images, les sons, avec le vent sur la peau et la lumière dans les yeux... Avec les sensations, les émotions, les sentiments...
Y'a les grands instants, comme ça, tu sais.
Comme certains baisers, comme certains regards.
Comme les arbres et chacune de leurs feuilles dans le vent.
Comme certains soleils couchants, l'extase et les larmes...
Y'a les grands instants, ceux qui révèlent. Qui sont plus que ce qu'ils ne paraissent. Qui sont les points et les espaces entre eux.
Derrière le baiser : l'Amour,
Derrière le regard : la Vie,
Derrière l'Arbre : l'Homme,
Derrière le soleil qui se couche : Tout...
C'est plus grand que nous et ça illumine.
Y'a les grands instants, comme ça, tu sais, ils sont tellement forts qu'ils laissent un vide parfois. C'est tellement beau, c'est tellement clair...
On se croit bénis...
Et tout à coup, plus rien.
La vie.
Alors on repart.
On prend le métro, la voiture.
On va au boulot, on marche, on court, on réfléchit, on calcule, on écrit...
Et puis on doute.
On s'dit que c'était pas réel, ça, avant?
Si?
On cherche des traces, des restes, des témoignages...
Et on erre pendant des jours parfois, comme en manque tu sais.
Et puis.
Et puis.
Et puis c'est fou.
Crois-moi, c'est fou !
On le retrouve.
C'est notre regard.
Qu'il a emprunt.
On le retrouve dans le quotidien...
Il est le thé fumant du matin qui réchauffe les mains.
Il est l'attente que ça refroidisse pour le déguster.
Il est l'impatience qui nous pousse, et on se brûle les lèvres.
Il est la première gorgée...
Il est partout !
Dans le chant des grillons qu'on redécouvre après l'hiver. On avait oublié !
Dans le gratin qui sort du four, dans le jus de la mangue qui coule sur nos mains. Et ça colle. Et on râle autant qu'on aime, parce que ça colle mais que c'est bon.
Dans le ronron du chat sur les genoux. Le câlin qu'il fait pour avoir de la pâtée, et moi qui fais semblant de croire qu'il ne le fait que par amour
Dans le "bonjour" de la boulangère, et on sait si elle va bien à la façon dont elle nous le dit.
Parfois elle le lance, comme ça, comme elle jetterait une miette à un pigeon... Et parfois, aussi, elle le donne et se donne en même temps, comme si elle avait assez de joie, aujourd'hui, pour la partager...
Ça paraît bête, ça paraît rien et pourtant c'est le tout qui revient !
C'est les "ptits moments"...
On dirait qu'ils révèlent le reste, tu sais... Tout ce qu'on croyait irréel, fantasmé... Mais qui s'est finalement inscrit dans le vrai...
Alors la vie c'est quoi?
Ben c'est les deux, mon bon monsieur.
Tu sais...
La lumière qui éclaire.
Et le visible pour être éclairé.
Et nous pour voir...
Non?
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