Ajustements, tempêtes, ou crépitements.
Vapeurs, flots ou battements...
...
Et dans ce mouvement, trouver des points de repère.
Un, ce soir.
Retrouver les ombres dansantes sur l'herbe le soir venu.
Mes yeux à travers cette fenêtre du salon.
Qui regardent au loin.
Où sont-ils vraiment, mes yeux...
Mes pensées se confondent dans les bleus, les jaunes, les roses, les rouges du ciel.
Retrouver le chant du printemps tout autour de moi.
Parfum de l'herbe tondue et fleurs ouvertes...
Comme l'accueil, comme la bienvenue, comme la tendresse.
Retrouver de la chaleur dans mon cœur.
Le familier, le repère, la Maison.
Et c'est alors comme si je n'étais jamais partie.
Comme si mon corps n'avait pas changé.
Comme si je n'étais pas seule.
Il y a ce qui tourne, ce qui passe.
Et il y a ce qu'il reste... Et qui semble ne jamais se ternir.
Le son du bois qui craque.
Le chagrin et les rires.
Les premiers pas.
Les feuilles du tilleul , inondant de leur ombre le pré... Juste là.
Il y a mon plaisir, immense, à contempler le Tout, ici.
La pierre contre ma peau.
Le soleil éclairant mes yeux.
Le feu crépitant et cette chaleur, oh, cette chaleur...
Retrouver comme une chambre d'enfant.
De celles où tous les rêves sont permis.
Familière sécurité.
Créative solitude.
Primitives mélancolies.
Entendre mon corps qui résonne dans le silence.
Retrouver le parfum des draps et le noir de la nuit.
Et me perdre dans l'obscurité...
Je connais le chemin.
Retrouver cet ici que, parfois, je cherche ailleurs...
ICI
Il y a le cœur.
Il y a...
Tout change, me suis-je dit !
...
Peut-être pas tout, finalement...
"Tout mouvement, de quelque nature qu'il soit est créateur". Edgar Allan Poe
Et si la création, dans le mouvement, créait le Repère...
Cette chose inouïe à laquelle je puis me raccrocher quand le courant se faire trop fort.
Quand les flots menacent de m'emporter...
Ou simplement le Temps, celui pour contempler le mouvement du dehors.
Avant d'y plonger pleinement.
Un souffle peut-être.
Et je me dis...
C'est peut-être ça aussi, l'Amour...
Vapeurs, flots ou battements...
...
Et dans ce mouvement, trouver des points de repère.
Un, ce soir.
Retrouver les ombres dansantes sur l'herbe le soir venu.
Mes yeux à travers cette fenêtre du salon.
Qui regardent au loin.
Où sont-ils vraiment, mes yeux...
Mes pensées se confondent dans les bleus, les jaunes, les roses, les rouges du ciel.
Retrouver le chant du printemps tout autour de moi.
Parfum de l'herbe tondue et fleurs ouvertes...
Comme l'accueil, comme la bienvenue, comme la tendresse.
Retrouver de la chaleur dans mon cœur.
Le familier, le repère, la Maison.
Et c'est alors comme si je n'étais jamais partie.
Comme si mon corps n'avait pas changé.
Comme si je n'étais pas seule.
Il y a ce qui tourne, ce qui passe.
Et il y a ce qu'il reste... Et qui semble ne jamais se ternir.
Le son du bois qui craque.
Le chagrin et les rires.
Les premiers pas.
Les feuilles du tilleul , inondant de leur ombre le pré... Juste là.
Il y a mon plaisir, immense, à contempler le Tout, ici.
La pierre contre ma peau.
Le soleil éclairant mes yeux.
Le feu crépitant et cette chaleur, oh, cette chaleur...
Retrouver comme une chambre d'enfant.
De celles où tous les rêves sont permis.
Familière sécurité.
Créative solitude.
Primitives mélancolies.
Entendre mon corps qui résonne dans le silence.
Retrouver le parfum des draps et le noir de la nuit.
Et me perdre dans l'obscurité...
Je connais le chemin.
Retrouver cet ici que, parfois, je cherche ailleurs...
ICI
Il y a le cœur.
Il y a...
Tout change, me suis-je dit !
...
Peut-être pas tout, finalement...
"Tout mouvement, de quelque nature qu'il soit est créateur". Edgar Allan Poe
Et si la création, dans le mouvement, créait le Repère...
Cette chose inouïe à laquelle je puis me raccrocher quand le courant se faire trop fort.
Quand les flots menacent de m'emporter...
Ou simplement le Temps, celui pour contempler le mouvement du dehors.
Avant d'y plonger pleinement.
Un souffle peut-être.
Et je me dis...
C'est peut-être ça aussi, l'Amour...
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